Comment calculer le coefficient Bonus/Malus ?

LE BONUS MALUS EN BREF

Tout conducteur doit être assuré au titre de ce qu'on appelle la « responsabilité civile », néanmoins : Pour une assurance temporaire ou annuelle, un assureur peut procéder à la résiliation d'un contrat d'assurance suite à différents motifs : 

Comment s'effectuent alors les majorations et les bonifications ?

Bonus/malus : un processus de bonne conduite

Tout se fait à partir de la première prime appelée prime de référence, Chaque année sans sinistre entraîne une baisse de la cotisation de 5%. Ce bonus est cumulable :

La 2ème année si le conducteur n'a pas eu d’accident la cotisation baissera de 0,95 - 5% = 0,90%, la 3ème année de 0,90 - 5% = 0,80 jusqu'à ce que la réduction atteigne 50% de la cotisation de référence, vous pouvez atteindre ce pourcentage en 13 ans. En revanche, chaque sinistre majore la prime de 25%. Le malus maximal ne peut dépasser 250% de la cotisation de référence.

Si la responsabilité de l'accident est partagée, la majoration n'est que de 12,50%.

Des majorations supplémentaires peuvent tout aussi être appliquées dans certains cas tels que :

accidents dus à la conduite en état d'ivresse accidents ayant entraîné une suspension du permis de conduire de 2 à 6 mois : délit de fuite 3 sinistres ou plus Le cumul de ces majorations ne peut dépasser 400 % de la prime de référence. Elles sont supprimées au bout de 2 ans.

Il faut savoir en outre, que la surprime pour les jeunes conducteurs (conduisant depuis moins de 3 ans) ne peut dépasser 100% de la prime de référence. Elle est réduite de moitié par année sans accident.

Les jeunes ayant suivi la formation conduite accompagnée (à partir de 16 ans) bénéficient d'un tarif première assurance avantageuse, la surprime ne peut dépasser 50%.