Les effets de l’alcool au volant : ce qu’il faut savoir !

Alcool au volant

L’alcool est une substance qui influe l’activité mentale : sa consommation est incompatible avec la conduite auto. L’alcool provoque une surestimation des capacités du conducteur. Ses effets sont nombreux et commencent à apparaitre dès les premiers verres.  

• Baisse de la vigilance et de l’attention.
• Baisse des réflexes et prolongation du temps de réaction.

À 50 km/h, la distance parcourue entre l’assimilation du danger et la réaction de freinage sera de 14 mètres pour un conducteur qui n’est pas sous effet d’alcool. Elle sera de 22 mètres pour un conducteur présentant un taux d’alcoolémie de 0,5 g/ l. Et atteint 26 mètres pour un conducteur avec une alcoolémie de 0,8 g/l.

Modification du comportement du conducteur

À partir d’une alcoolémie de 0,2 g/ l (soit un verre) l’alcool a un effet désinhibiteur, c'est-à-dire que le conducteur ne voit plus les choses de la même façon, oublie certaines règles, en se comportant différemment, comme s’il était plus lui-même. Sur la route cela se traduit par des prises de risques (doublage sans assez de visibilité, vitesse…) L’alcool peut également rendre un conducteur agressif ou le rendre dépressif ce qui risque de favoriser chez lui des tendances auto destructrices.

Pertes de mémoire et troubles de la coordination

Sous un effet d’alcool, le conducteur devient incapable à réagir et à accomplir rapidement les manœuvres. A ceci s’ajoute un risque important de perte des acquis et des pertes de mémoire.

Troubles de la vision

Le conducteur voit plus tard qu’en temps normal car son champ de vision de rétrécit, ce qu’on appelle « l’effet tunnel ». Il peut ainsi ne pas voir les véhicules et les piétons surgissant sur le côté. La vision nécessaire à l’évaluation des distances, appelée « stéréoscopique » est perturbée. Le conducteur de la voiture peut par exemple tourner trop tard ou subitement, ou bien freiner brusquement car il a mal évalué l’espacement. Son cerveau étant inapte à traduire correctement les informations visuelles, il peut halluciner et imaginer des personnes ou des animaux sur la route.

Fatigue et somnolence

L’alcool contribue à la baisse de la résistance à la fatigue. Le conducteur devient susceptible et peut être une victime de lassitude et somnolence. Cet effet devient plus grave à la prise simultanée de médicaments.

Sans oublier le risque de voir son contrat d’assurance auto résilié en cas d’accident, ou de subir un retrait ou une suspension de permis de conduire.

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